GR® 42 - du Pilat à la Méditerranée
Entre Tarascon et Beaucaire, une créature mystérieuse hante les bords du Rhône. La version la plus connue de cette histoire emblématique du folklore provençal est racontée par Jacques de Voragine au XIIIe siècle dans La Légende dorée. Digne des plus fabuleux bestiaires mythologiques, la Tarasque est décrite comme un ours à six pattes surmonté d’une carapace de tortue, dotée d’une tête d’homme-lion aux yeux rouges et d’un dard venimeux en guise de queue. Elle répandait la terreur dans les marécages présents autour de la ville de Tarascon, détruisant tout sur son passage, jusqu’à ce qu’une jeune fille de la région (Sainte-Marthe) réussît à la dompter. Chaque année, au mois de juin, les Tarasconnais célèbrent les fêtes de la Tarasque – inscrites au Patrimoine oral et immatériel de l’humanité par l’Unesco – contribuant ainsi à perpétuer le mythe de la terrible bête !
Oser affronter la bête ! ›
GR® de Pays Tour de l'Audomarois
Les Audomarois racontent qu’aux alentours de Saint-Omer, une femme terrifiante au visage semblable à « une tête de mort » rôde autour des marais. Avec son « groët » - fourche acérée qui ne la quitte jamais –, elle piquerait tous ceux qui s’aventureraient trop près de son marais pour les entraîner au fond des eaux sombres et profondes. Cette légende dont les origines remontent au VIIe siècle était racontée aux enfants, probablement pour les éloigner de l’eau dangereuse qui envahissait la région ! Le paysage a bien changé puisque depuis 13 siècles, les habitants du marais appelés les brouckaillers, assèchent les terres en creusant des « watergangs », chemins d’eau qui sillonnent le territoire. Qualifié de « Réserve de biosphère » par l’Unesco, l’originalité du marais tient également à son activité maraichère encore bien vivante qui fait de lui le dernier marais cultivé de France !
Randonner dans le Marais de la sorcière ›
GR® 65 - sentier vers Saint-Jacques de Compostelle
Au milieu du XVIIIe siècle un animal rôdait dans le Gévaudan, notre actuelle Lozère. Au début, ce n’était qu’une rumeur. Un loup, un fauve, un monstre disaient certains. Puis, lorsque l’on découvrit les corps mutilés des premières victimes, on lui donna enfin un nom : la Bête. Un nom bien équivoque pour un animal à l’origine d’attaques mortelles contre des humaines entre 1764 et 1767 et qui aurait tué entre 88 et 124 personnes selon les sources. Rapidement, la « Bête du Gévaudan » dépassa le stade du fait divers, au point que toute la presse nationale se mobilisa sur cette affaire. L’évêque de Mende Gabriel-Florent de Choiseul-Beaupré alla même jusqu’à lancer un appel aux prières et à la pénitence et tous les prêtres du diocèse durent l’énoncer à leurs fidèles. Un texte qui qualifiait la Bête de fléau envoyé par Dieu pour punir les hommes de leurs pêchés. Selon la tradition, la Bête serait finalement abattue par Jean Chastel, enfant du pays domicilié à La Besseyre-Saint-Mary le 19 juin 1767, puisque passé cette date, plus aucune mort ne fût attribuée à l’animal identifié comme un canidé s’apparentant au loup.
Suivre les traces de la bête ›
GR® 10 - Grande Traversée des Pyrénées
Créature hybride à la force surhumaine née de l’amour d’un ours avec une, la légende pyrénéenne de Jean de l’Ours à pour intérêt la nature double de cet être mi-homme mi-ours et des tiraillements qu’elle implique. Après de nombreuses aventures au sein desquelles Jean de l’Ours fait parfois le mal sans le vouloir, le récit se termine par sa rencontre avec une princesse coincée dans un puits sans fond. Sa force démesurée leur permettra d’en sortir non sans difficulté et de partager l’un pour l’autre un véritable amour. Si bien que Jean de l’Ours et la princesse finirent par se marier et eurent beaucoup d’enfants. Tellement qu’ils ont fini par peupler toutes les montagnes pyrénéennes. Autrement dit, qu’on le veuille ou non, nous descendons tous d’un ours et d’une princesse, mélange entre nature sauvage animale et humanité bienveillante et positive.
Retour à nos racines primaires ›
GR® 30 - Tour des lacs d'Auvergne
Né de l’explosion du volcan du Puy de Montchal il y a 7 000 ans, le lac Pavin est un cas unique en France métropolitaine de lac méromictique. Autrement dit, ses eaux en surface ne se mélangent pas avec ses eaux profondes. Ce lac sombre, qui semble sans fond, est à l’origine de plusieurs légendes dont celle du seigneur Roupoutou, amoureux d’une jeune fille de Besse mais qui, malgré ses somptueux cadeaux, ne réussit jamais à la séduire. Malheureux, il s’asseya sur la « chaise du diable », un rocher situé au bord du lac Pavin et se mit à pleurer tant et si bien que des ruisseaux se formèrent jusqu’à inonder le village de Besse. Les hommes du village, réputés d’une force herculéenne déplacèrent alors leurs maisons à l’actuelle place du village. Roupoutou, voyant les restes du village sous l’eau, pensa qu’il avait noyé sa dulcinée et, pris de désespoir, sauta dans le lac. Plus personne ne le revit … On raconte aussi que si on jette une pierre en plein milieu du lac, le 31 décembre à minuit, on peut entendre sonner les cloches de l’ancienne église de Besse.
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GR® de Pays Tour de Brocéliande
Il n’y a qu’un endroit au monde où l’on peut faire tomber la pluie. Il n’y a qu’une région en France où la brume laisse entrevoir d’étonnantes apparitions. Il n’y a qu’une fontaine, perdue au fond des bois qui bouillonne et qui pourtant reste froide comme le marbre. Il n’y a qu’une forêt où un barbu à tous les pouvoirs sur les phénomènes météorologiques. Cet endroit, c’est la forêt de Brocéliande, au cœur de l’Ille-et-Vilaine. Un jour, Merlin, fils du Diable et d’une mortelle et enchanteur proche de la nature, alla se promener vers la Fontaine de Barenton dans la forêt de Brocéliande. Là-bas, il fit la rencontre de la Fée Viviane et tomba éperdument amoureux d’elle. Pour lui plaire, il lui fit voir quelques enchantements et fit ainsi apparaître un château visible d'elle seule au fond des eaux du lac de Comper. Viviane, autrement appelée la Dame du Lac, finit par apprendre bon nombre de ses secrets de magicien, dont un qui lui permettait de retenir un homme à jamais. La fée Viviane finit par se servir de ce sortilège contre Merlin en traçant par neuf fois des cercles magiques autour de l’Enchanteur. Dans la forêt de Paimpont, dont on dit qu’elle est la forêt de Brocéliande, il existe une stèle rappelant qu’ « ici a été enfermé Merlin l’Enchanteur par la Fée Viviane ».
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GR® 34 - sentier des Douaniers bretons
À Carnac, il existe un lieu dont le mystère sur la disposition des éléments présents reste entier : des rangées de menhirs alignés sur plusieurs kilomètres ! La légende voudrait que ce soit Saint Cornély, 21ème pape de Rome, alors persécuté par un empereur romain, qui serait à l’origine de cela. En effet, contraint de fuir la ville, il s’enfuit à travers la Gaule tout en étant poursuivi par des soldats romains. Arrivé à Carnac, il parvient au sommet d’une colline, face à l’océan lui coupant la route. Derrière lui, ses poursuivants approchent. C’est à cet instant que le Pape se retourna et, levant la main vers le ciel, subitement les soldats romains se transformèrent en pierre. On donna alors à cet alignement de menhirs le nom de Soudarded Sant Kornely, autrement dit les soldats de Saint Cornély. On dit que les jours de tempête, leurs âmes viennent encore rôder …
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